Archive pour le Tag 'répression'

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Depuis Rennes, propositions pour le rassemblement des comités anti-aéroport des 15 et 16 décembre à Notre-Dame-des-Landes

Il n’est pas aisé de définir ce qui se passe à la ZAD, ni de comprendre comment autant d’endroits et de personnes, à travers la France, ont été touchés par cette situation. Pour autant, on sent que ce mouvement respire la sécession : une nouvelle géographie s’esquisse, de nouveaux rapports s’expérimentent, une discipline du partage s’élabore, une attention à ne pas s’accomoder de la présence policière s’aiguise. Depuis Rennes, c’est ce mouvement que nous aimerions prolonger. C’est pourquoi nous soumettons au débat des 15 et 16 ces trois propositions.

La ZAD à tous

La ZAD n’est plus une affaire de quelques-uns et déborde amplement la seule construction d’un aéroport. Après des semaines de bataille à quelques centaines contre les gendrames mobiles, des milliers de personnes ont conquis un nouveau terrain dit « la Châtaigneraie ». En ça, on peut dire que la victoire n’est pas seulement devant nous, elle est déjà présente dans ce que nous avons réussi à assumer en termes de pratiques et de désirs politiques. Nous devons prolonger sur place la multiplicité des présences. Comment faire ? Ce que nous proposons c’est de s’organiser en vue d’un roulement continu des comités, bandes ou amicales anti-aéroport sur la ZAD, et ce, jusqu’à la fin de l’hiver – dans un premier temps. En plus des allers-et-venues plus ou moins réguliers, des semaines particulières voient le jour : aux dix jours de résistance contre l’occupation militaire à la Châtaigneraie répond une invitation du 27 décembre au 3 janvier par Kulon Progo à défendre la Sècherie et fêter le nouvel an. Il suffirait que chaque ville prenne en charge une semaine : cuisiner, construire, animer la radio, tenir la NO-TAVerne, organiser des discussions, accueilir ceux de passage, etc. Selon les désirs, des visages différents peuvent se dessiner au cours des semaines. L’important est de maintenir une présence sur la ZAD qui corresponde au pari du 17 novembre, à l’ampleur européenne qu’a pris la situation.

La ZAD partout

Un mouvement d’un nouveau type est né avec une puissance de contamination qui nous a tous surpris. Les 22 et 23 novembre, quand des centaines de personnes se battent contre la police qui veut expulser les Rosiers et perquisitionner la Châtaigneraie, partout surgit actions, blocages et occupations, de toutes sortes. Ce qui se répand dépasse largement le soutien, ce qui sort des bocages ce sont les rapports de force qui serpentent la zone. Ici et là, on s’organise pour faire du bruit, occuper la police, les mairies, les chantiers. Et nous avons raison. Comme nous l’indiquait récemment un syndicat de police dans le Télégramme : « Il ne faudrait pas qu’il y ait d’autre gros événements de ce type en France ou des manifestations dans tout le pays. Il n’est pas possible de tenir dans la durée et de fixer autant d’effectifs sur un seul site ». Prenons-le au mot et insistons encore et encore sur ce double mouvement qui allie concentration et décentralisation. En même temps que nous décidons des moments forts où le nombre est nécessaire, notre capacité à maintenir une tension sur l’ensemble du territoire met les pouvoirs en difficulté. Accordons-nous donc sur ceci : chaque groupe choisit ses modalités d’actions, le sabotage de nuit renforce la manifestation bruyante, les soirées de soutien appuient les blocages d’axes routiers, et vice-versa.

La ZAD anticipe

Le gouvernement a retardé de six mois la destruction de la forêt et le début des chantiers. Ce temps, croit-il, lui sera suffisant pour sécuriser la zone, c’est-à-dire étendre l’occuaption militaire et empêcher toute possibilité d’habiter les lieux. Cette « reculade » nous laisse du temps pour anticiper au mieux. Alors, le jeu s’inversera : ce sera désormais à notre tour de déloger les machines. L’anticipation est une qualité de premier ordre. Si la manifestation de réoccupation du 17 novembre a été une résussite, c’est parce qu’elle avait été prévue bien à l’avance. Comme il l’a déjà été évoqué lors de l’assemblée du 18 novembre, nous pensons qu’il serait judicieux d’installer un presidio quelques jours avant le début des chantiers pour devancer l’arrivée des buldozers. Il serait mis en place à l’endroit même des chantiers. Dans un second temps, une manifestation dès les débuts des chantiers serait à prévoir. En Italie, le mouvement NO-TAV appelle presidio les campements où les moyens logistiques d’accueil, de nourriture et de couchage sont réunis pour la venue d’un grand nombre, en vue d’une offensive ciblée sur les chantiers. Le presidio est la condition matérielle pour combattre et habiter ensemble. L’habitude que nous prendrons à tourner entre les villes (proposition 1) nous aidera à construire et tenir les presidio.

Assemblée sur la ZAD, Maison de la Grève, 12 décembre 2012
Depuis Rennes, propositions  pour le rassemblement des comités anti-aéroport des 15 et 16 décembre à Notre-Dame-des-Landes dans Action rothkorouge

Suite au passage en force de la Préfecture, recours et détermination / des occupant-e-s de la ZAD Notre-Dame-des-landes

Nous avons appris que le Tribunal de Saint-Nazaire, suite à une ordonnance sur requête, a rendu hier une décision de justice « autorisant l’expulsion de tous les opposants sans droits ni titre présents » sur la parcelle de la Châtaigne. Le principe d’une ordonnance sur requête est celui d’une procédure anonyme, sans débat contradictoire, qui ne peut fonctionner que dans la mesure où les habitant-e-s ne sont pas nommé-e-s et identifié-e-s. Dans le cas présent les habitant-e-s de la Châtaigne s’étant officiellement identifiés par voie de fax et lettre recommandée aux avocats d’AGO et de la Préfecture avant l’ordonnance, celle-ci devrait être invalidée. Les habitant-e-s de la Châtaigne mettent dès maintenant en place les recours juridiques nécessaires à ce sujet. Dans ce contexte, tout recours à la force publique et expulsion constituerait clairement un passage en force sur le plan juridique et politique.

Sur la ZAD et en cas d’expulsion, de très nombreux opposant-e-s à l’aéroport, paysans, occupant-e-s, associatif, soutiens sont mobilisés avec la plus grande détermination.

Suite aux tensions de ce matin autour des barricades, la Préfecture parle de « rétablir le contrôle de la situation ». Ceci est un voeu pieux tant qu’elle continuera à occuper militairement la zone, à harceler les habitants et opposants, à empêcher les déplacements, à menacer de nouvelles destruction et à tenter sans succès d’endormir le mouvement avec des propositions de dialogue factice. Outre la Châtaigne, de nombreux autres habitats sont toujours menacés d’expulsion et prêts à résister en cas d’attaque.

Quoi qu’il arrive, des rencontres nationales de plus de 150 comités locaux auront lieu ce samedi et dimanche au bourg de Notre Dame des landes. Nous rappelons qu’en cas d’expulsion de la Châtaigne, un appel a été lancé ces derniers jours par l’assemblée de la manifestation de réoccupation du 17 novembre : appel aux comités locaux à se rassembler en réaction immédiate et à occuper les lieux de pouvoir dans toute la France. Pour toute nouvelle opération d’ampleur sur la zone un appel a été lancé à une grande manifestation quelques semaines plus tard à Nantes.

Des occupant-e-s de la ZAD
(communiqué du 12 décembre 2012)
http://zad.nadir.org/
Suite au passage en force de la Préfecture, recours et détermination / des occupant-e-s de la ZAD Notre-Dame-des-landes dans Action rhinoceros

Plutôt non que oui (Précis d’humiliation ) / Bernard Noël

Toujours, l’Etat s’innocente au nom du Bien public de la violence qu’il exerce. Et naturellement, il représente cette violence comme la garantie même de ce Bien, alors qu’elle n’est rien d’autre que la garantie de son pouvoir. Cette réalité demeure masquée d’ordinaire par l’obligation d’assurer la protection des personnes et des propriétés, c’est-à-dire leur sécurité. Tant que cette apparence est respectée, tout paraît à chacun normal et conforme à l’ordre social. La situation ne montre sa vraie nature qu’à partir d’un excès de protection qui révèle un excès de présence policière. Dès lors, chacun commence à percevoir une violence latente, qui ne simule d’être un service public que pour asservir les usagers. Quand les choses en sont là, l’Etat doit bien sûr inventer de nouveaux dangers pour justifier le renforcement exagéré de sa police : le danger le plus apte aujourd’hui à servir d’excuse est le terrorisme.
Le prétexte du terrorisme a été beaucoup utilisé depuis un siècle, et d’abord par les troupes d’occupation. La fin d’une guerre met fin aux occupations de territoires qu’elle a provoquées sauf si une colonisation lui succède. Quand les colonies se révoltent, les occupants les combattent au nom de la lutte contre le terrorisme. Tout résistant est donc qualifié de « terroriste » aussi illégitime que soit l’occupation. En cas de « libération », le terroriste jusque-là traité de « criminel » devient un « héros » ou bien un « martyr » s’il a été tué ou exécuté.
Les héros et les martyrs se sont multipliés depuis que les guerres ont troqué la volonté de domination contre celle d’éradiquer le « terrorisme ». Cette dernière volonté est devenue universelle depuis les attentats du 11 septembre 2001 contre les tours du World Trade Center : elle a même été sacralisée sous l’appellation de guerre du Bien contre le Mal. Tous les oppresseurs de la planète ont sauté sur l’occasion de considérer leurs opposants comme des suppôts du Mal, et il s’en est suivi des guerres salutaires, des tortures honorables, des prisons secrètes et des massacres démocratiques. Dans le même temps, la propagande médiatique a normalisé les actes arbitraires et les assassinats de résistants pourvu qu’ils soient « ciblés ».
Tandis que le Bien luttait ainsi contre le Mal, il a repris à ce dernier des méthodes qui le rendent pire que le mal. Conséquence : la plupart des Etats – en vue de ce Bien là – ont entouré leur pouvoir de précautions si outrées qu’elles sont une menace pour les citoyens et pour leurs droits. Il est par exemple outré que le Président de la République, qui passe encore pour démocratique, s’entoure de milliers de policiers quand il se produit en public. Et il est également outré que ces policiers, quand ils encombrent les rues, les gares et les lieux publics, traitent leurs concitoyens avec une arrogance et souvent une brutalité qui prouvent à quel point ils sont loin d’être au service de la sécurité.
Nous sommes dans la zone trouble où le rôle des institutions et de leur personnel devient douteux. Une menace est dans l’air, dont la violence potentielle est figurée par le comportement des forces de l’ordre, mais elle nous atteint pour le moment sous d’autres formes, qui semblent ne pas dépendre directement du pouvoir. sans doute ce pouvoir n’est-il pas à l’origine de la crise économique qui violente une bonne partie de la population, mais sa manière de la gérer est si évidemment au bénéfice exclusif de ses responsables que ce comportement fait bien davantage violence qu’une franche répression. L’injustice est tout à coup flagrante entre le sort fait aux grands patrons et le désastre social généré par la gestion due à cette caste de privilégiés, un simple clan et pas même une élite.
La violence policière courante s’exerce sur la voie publique ; la violence économique brutalise la vie privée. tant qu’on ne reçoit pas des coups de matraque, on peut croire qu’ils sont réservés à qui les mérite, alors que licenciements massifs et chômage sont ressentis comme immérités. D’autant plus immérité que l’information annonce en réalité des bénéfices exorbitants pour certaines entreprises et des gratifications démesurées pour leurs dirigeants et leurs actionnaires. Au fond, l’exercice du pouvoir étant d’abord affaire de « com » (communication) et de séduction médiatique, l’Etat et ses institutions n’ont, en temps ordinaire, qu’une existence virtuelle pour la majorité des citoyens, et l’information n’a pas davantage de consistance tant qu’elle ne se transforme pas en réalité douloureuse. Alors, quand la situation devient franchement difficile, la douleur subie est décuplée par la comparaison entre le sort des privilégiés et la pauvreté générale de telle sorte que, au lieu de faire rêver, les images « people » suscitent la rage. Le spectacle ne met plus en scène qu’une différence insupportable exhibant ce qu’elle masquait. Brusquement, les cerveaux ne sont plus du tout disponibles !
Cette prise de conscience n’apporte pas pour autant la clarté car le pouvoir dispose des moyens de semer la confusion. Qu’est-ce qui, dans la « Crise », relève du système et qu’est-ce qui relève de l’erreur de gestion ? Son désastre est imputé à la spéculation, mais qui a spéculé sinon principalement les banques en accumulant des titres aux dividendes mirifiques soudain devenus « pourris ». Cette pourriture aurait dû ne mortifier que ses acquéreurs puisqu’elle se situait hors de l’économie réelle mais les banques ayant failli, c’est tout le système monétaire qui s’effondre et avec lui l’économie.
Le pouvoir se précipite donc au secours des banques afin de sauver l’économie et, dit-il, de préserver les emplois et la subsistance des citoyens. Pourtant, il y a peu de semaines, la ministre de l’Economie assurait que la Crise épargnerait le pays ; puis, brusquement, il a fallu de toute urgence donner quelques centaines de milliards à nos banques jusque-là censées plus prudente qu’ailleurs. Et cela fait, la Crise a commencé à balayer entreprises et emplois comme si le remède précipitait le mal.
La violence ordinaire que subissait le monde du travail avec a réduction des acquis sociaux s’est trouvée décuplée en quelques semaines par la multiplication des fermetures d’entreprises et des licenciements. En résumé, l’Etat aurait sauvé les banques pour écarter l’approche d’un krach et cette intervention aurait bien eu des effets bénéfiques puisque les banques affichent de bilans positifs, cependant que les industries ferment et licencient en masse. Qu’en conclure sinon soit à un échec du pouvoir, soit à un mensonge de ce même pouvoir puisque le sauvetage des banques s’est soldé par un désastre ?
Faute d’une opposition politique crédible, ce sont les syndicats qui réagissent et qui, pour une fois, s’unissent pour déclencher grèves et manifestations. Le 29 janvier, plus de deux millions de gens défilent dans une centaine de villes. Le Président fixe un rendez-vous aux syndicats trois semaines et ceux-ci, en dépit du succès de leur action, acceptent ce délai et ne programment une nouvelle journée d’action que pour le 19 mars. Résultat de la négociation : le « social » recevra moins du centième de ce qu’on reçu les banques. Résultat de la journée du 19 mars : trois millions de manifestants dans un plus grand nombre de villes et refus de la part du pouvoir de nouvelles négociations.
La crudité des rapports de force est dans la différence entre le don fait aux banques et l’obole accordée au social. La minorité gouvernementale compte sur l’impuissance de la majorité populaire et la servilité de ses représentants pour que l’Ordre perdure tel qu’en lui-même à son service. On parle ici et là de situation « pré-révolutionnaire », mais cela n’empêche ni les provocations patronales ni les vulgarités vaniteuses du Président. Aux déploiements policiers s’ajoutent des humiliations qui ont le double effet d’exciter la colère et de la décourager. Une colère qui n’agit pas épuise très vite l’énergie qu’elle a suscitée.
La majorité populaire, qui fut séduite et dupée par le Président et son clan, a cessé d’être leur dupe mais sans aller au-delà d’une frustration douloureuse. Il ne suffit pas d’être la victime d’un système pour avoir la volonté de s’organiser afin de la renverser. Les jacqueries sont bien plus nombreuses dans l’histoire que les révolutions : tout porte à croire que le pouvoir les souhaite afin de les réprimer de façon exemplaire. Entre une force sûre d’elle-même et une masse inorganisée n’ayant pour elle que sa rage devant les injustices qu’elle subit, une violence va croissant qui n’a que de faux exutoires comme les séquestrations de patrons ou les sabotages. Ces actes, spontanés et sans lendemains, sont des actes désespérés.
Il existe désormais un désespoir programmé, qui est la forme nouvelle d’une violence oppressive ayant pour but de briser la volonté de résistance. Et de le faire en poussant les victimes à bout afin de leur démontrer que leur révolte ne peut rien, ce qui transforme l’impuissance en humiliation. Cette violence est systématiquement pratiquée par l’un des pays les plus représentatifs de la politique du bloc capitaliste : elle consiste à réduire la population d’un territoire au désespoir et à la maintenir interminablement dans cet état. Des incursions guerrières, des bombardements, des assassinats corsent régulièrement l’effet de l’encerclement et de l’embargo. Le propos est d’épuiser les victimes pour qu’elles fuient enfin le pays ou bien se laissent domestiquer.
L’expérimentation du désespoir est poussé là vers son paroxysme parce qu’elle est le substitut d’un désir de meurtre collectif qui n’ose pas se réaliser. Mais n’y a-t-il pas un désir semblable qui, bien sûr, ne s’avouera jamais dans la destruction mortifère des services publics, la mise à la rue de gens par milliers, la chasse aux immigrés ? Cette suggestion n’est exagérée que dans la mesure où les promoteurs de ces méfaits se gardent d’en publier clairement les conséquences. Toutefois à force de délocalisations, de pertes d’emplois, de suppression de lits dans les hôpitaux, de remplacement du service par la rentabilité, d’éloges du travail quand il devient introuvable, une situation générale est créée qui, peu à peu, met une part toujours plus grande de la population sous le seuil du supportable et dans l’obligation de le supporter.
Naturellement, le pouvoir accuse la Crise pour s’innocenter, mais la Crise ne fait qu’accélérer ce que le Clan appelait des réformes. Et il ose même assurer que la poursuite des réformes pourrait avoir raison de la Crise… Les victimes de cette surenchère libérale sont évidemment aussi exaspérées qu’impuissantes, donc mûres pour le désespoir car la force de leur colère va s’épuiser entre un pouvoir qui les défie du haut par sa police, une gauche inexistante et des syndicats prenant soin de ne pas utiliser l’arme pourtant imbattable de la grève générale.
Pousser à la révolte et rendre cette révolte impossible afin de mater définitivement les classes qui doivent subir l’exploitation n’est que la partie la plus violente d’un plan déjà mis en œuvre depuis longtemps. Sans doute cette accélération opportune a-t-elle déjà été provoquée par le Crise et ses conséquences économiques, lesquelles ont mis de la crudité dans les intérêts anti-populaires de la domination, mais la volonté d’établir une passivité générale au moyen des media avait déjà poussé très loin son plan. Cette passivité s’est trouvé brusquement troublée par des atteintes insupportables à la vie courante si bien – comme dit plus haut – que les cerveaux ont cessé d’être massivement disponibles. Il fallait dès lors décourager la résistance pour que son mouvement rendu en lui-même impuissant devienne le lieu d’une humiliation exemplaire ne laissant pas d’alternative à la soumission. Ainsi le pouvoir économique, qui détient la réalité du pouvoir, dévoile sa nature totalitaire et son mépris à l’égard d’une majorité qu’il s’agit de maintenir dans la servilité en attendant qu’il soit un jour nécessaire de l’exterminer.
Bernard Noël
Plutôt non que oui (Précis d’humiliation) / 2009
Publié dans Lignes n°29 « De la violence en politique »
Dernière parution « Le devenir grec de l’Europe néolibérale » / n°39 / octobre 2012
A lire également : Le pouvoir à l’attrition / Alain Brossat
Plutôt non que oui (Précis d'humiliation ) / Bernard Noël dans Agora jamesbondskyfall_daniel_craig_javier_bardem

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