Archive pour le Tag 'performance'

Fluxfilm 23 / Sun in Your Head / Wolf Vostell

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Wolf Vostell
Fluxfilm 23 / Sun in Your Head / 1963

Théâtre, performance, philosophie / colloque international 26-27-28 juin 2014 / Paris-Sorbonne / organisé par Flore Garcin-Marrou, Anna Street, Julien Alliot, Liza Kharoubi

Suite au succès du colloque « Images et fonctions du théâtre, dans la philosophie française contemporaine », qui s’est déroulé les 19-20 octobre, et 23-24 novembre 2012 à l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm, l’équipe du LAPS souhaite continuer en 2013-2014 d’explorer la relation Théâtre & Philosophie, mais cette fois-ci, à l’aune de la philosophie américaine.

En ces temps où les flux d’informations, la circulation de biens et de personnes s’envisagent à l’échelle mondiale, les frontières physiques, culturelles ou conceptuelles qui déterminent et délimitent certains domaines de recherche deviennent inexorablement dynamiques. Cela se vérifie dans la recherche académique, et notamment lorsque l’on s’intéresse à la relation entre la philosophie et les arts de la scène. Les distinctions entre ces disciplines sont bousculées, réévaluées. L’agir scénique acquiert une valeur philosophique. Le théâtre et la performance donnent alors l’idée d’une philosophie en acte.

Pensé dans la continuité du colloque international « Images et fonctions du théâtre dans la philosophie française contemporaine » (ENS Ulm, org. CIEPFC, Dimitra Panopoulos, Flore Garcin-Marrou, 10-11/2012), ce prochain événement se propose de continuer à questionner le lien problématique entre théâtre et philosophie, cette fois-ci à l’aune des perspectives anglo-américaines. De nouveaux croisements, de nouveaux transferts entre l’idée et la scène, l’abstrait et le concret impliquent un changement radical de perspective sur la philosophie et la performance. Le nouveau champ de recherche baptisé Performance Philosophy en anglais et Philo-Performance en français, met en valeur cette aspiration à incarner et dramatiser des idées.

Dans un premier temps, ce colloque vise à mettre au jour des corpus traitant de la question théâtrale encore peu étudiés en France. Dans un deuxième temps, cette prospection nous conduit à opérer un véritable tournant scénique. Au-delà du théâtre pensé comme référence littéraire ou comme concept opératoire, il s’agit de comprendre comment les philosophes anglo-américains peuvent nous communiquer une idée de la scène contemporaine, en tant que lieu physique, concret et vivant, théâtral et/ou performatif.

Le colloque est organisé dans le cadre du Labo LAPS, groupe de recherche indépendant dont les diverses activités (séminaire, résidences, laboratoires pratiques) portent sur le lien théâtre/philosophie. Il est soutenu par la Mairie de Paris, le FIR de l’Université Paris-Sorbonne, les laboratoires VALE et PRITEPS (Paris-Sorbonne), CERILAC axe EMOI (Paris-Diderot), ICTT (Avignon, Pays de Vaucluse), HARp (Paris-Ouest), CIEPFC (ENS Ulm), l’Institut des Amériques et Air France, en partenariat avec le réseau international Performance Philosophy.

→ Lire le programme

invités confirmés :
Judith Butler (University of California at Berkeley)
Alphonso Lingis (Pennsylvania State University)
Catherine Malabou (Kingston University)
Jon McKenzie (University of Wisconsin–Madison)
Martin Puchner (Harvard University)
Avital Ronell (New York University)

tpp2014.com

labo-laps.com

floreblog.com

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photo : le Corps collectif

Chimères 82 : L’herbe / Edito : Le désir de l’herbe/ Jean-Philippe Cazier / Présentation du numéro au Palais de la porte Dorée dimanche 29 juin

La nature de l’herbe implique une tension vers un futur sans fin, celui de la croissance, de l’extension. Par là, l’herbe ne cesse de transformer ce qui apparaît comme ses limites provisoires, vagues, même si, dans nos villes ou nos campagnes urbanisées, l’herbe est entourée de murs, assignée à des zones limitées circonscrivant l’espace défini où l’herbe existe ici, à telle place – herbe sous surveillance, entretenue, fantasmée. Cette herbe humanisée implique un espace distinct d’un extérieur autre, une altérité à laquelle le désir de l’herbe est pourtant indifférent.
L’herbe n’a pas de murs, pas de frontières, elle ne se définit pas selon une altérité à laquelle elle s’opposerait. L’extension qui est son mouvement la prolonge au-delà d’elle-même mais transforme aussi ce qui l’entoure, l’intégrant à des rythmes confus de tiges et de feuilles, l’additionnant à tout un réseau herbeux, un entrelacs fragile de racines, un rhizome toujours plus large. Le monde selon l’herbe ne se divise pas en zones distinctes et circonscrites : l’herbe tend à devenir coextensive au monde, à s’étendre à la surface du globe jusqu’à le recouvrir d’un inimaginable réseau de milliards de kilomètres carrés. Le fait que dans nos espaces urbains l’herbe soit rare et pousse où elle peut, comme elle peut, dans les espaces les plus improbables et clandestins, signifie son illimitation, indique son désir et ce que ce désir ouvre dans le monde.
Jean-Philippe Cazier
Extrait de l’éditorial de Chimères 82 / L’Herbe / juin 2014

En partenariat avec la Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration,
les éditions érès et Chimères vous invitent à la présentation du numéro 82 : L’Herbe, coordonné par Anne Querrien
dimanche 29 juin de 15h à 18h
en présence des auteurs au Palais de la Porte Dorée
Salle du Forum – entrée libre

l’après-midi sera clôturée à 17h30 par une intervention du Mécanoscope
Sucs / Performance pour deux voix multiples et une machine
Alain Engelaere – composition électroacoustique
Aude Antanse – voix
Marco Candore – voix et texte
Installation : Francine Garnier

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