Une idée de démarrage de ce travail sur Duchamp/Lacan a été le Fulmicoton, l’expo de 1942 à New York, avec les fils de fulmicoton qui forment comme une toile d’araignée (ou labyrinthes). Duchamp dit toujours les choses essentielles, et s’il a pris du fulmicoton ce n’est pas par hasard. Il n’y a jamais eu de travail sur les fils de fulmicoton, mais ceci nous porte à l’étude des points singuliers qui ne sont vraiment formalisés que tardivement dans le XXe siècle, bien que déjà perçus fin du XIXe par un auteur qui fut ô combien sensible au diagramme : Maxwell.
Et comme le dit Duchamp : « À un moment donné, le fil a brûlé. Comme le fulmicoton brûle sans flammes, on a eu très peur ».
L’Unebévue – revue de psychanalyse
samedi 14 mars
À la galerie au premier étage de l’Entrepôt
7 à 9 rue Francis de Pressensé 75014 Paris de 14h à 16h30
Télécharger le programme : conf mercier 2015