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Notre-Dame-des-landes : manif 22 février Nantes / La Transfu

Notre-Dame-des-Landes : ni travaux ni expulsions !
L’aéroport c’est toujours non !
manifestation samedi 22 février 2014 – 13h Nantes – Préfecture

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Appel commun du mouvement anti-aéroport
L’État et les pro-aéroports menacent de passer de nouveau en force. Ils prétendent débuter, dans les mois qui viennent, la destruction des espèces protégées et les chantiers de l’aéroport. Une nouvelle vague d’expulsion pourrait survenir. Nous ne les laisserons pas faire ! Les travaux ne commenceront pas ! Sur place, le mouvement est plus vivant encore qu’à l’automne 2012, les liens plus denses, les champs plus cultivés et les habitats plus nombreux… Au delà, plus de 200 comités locaux se sont créés, en solidarité avec la lutte et pour la faire essaimer par chez eux. Nous appelons toutes les forces anti-aéroport à se joindre à la manifestation du 22 février à Nantes pour leur montrer qu’il n’est pas question qu’ils touchent au bocage.

Appel d’occupant-e-s de la ZAD
La déroute de César
Depuis des décennies un ubuesque projet d’aéroport menace le bocage de Notre Dame des Landes près de Nantes. Mis au rencart suite à la crise pétrolière des années 70, les décideurs locaux, PS, UMP et entrepreneurs unis, l’ont ressorti des cartons il y a quelques années, assorti de l’inévitable label « écologique » ! Depuis des décennies la population locale s’oppose à la destruction de ses maisons et de son agriculture, forte des traditions de luttes paysannes et antinucléaires. A partir de la fin des années 2000, des personnes de toutes l’Europe sont venues lui prêter main forte. Elles sont venues s’installer sur la Zone A défendre, à l’appel d’habitant-e-s qui avaient choisi de résister, et occupent sur place les terres et bâtiments laissées vides – depuis des années parfois- pour laisser la place à l’aéroport.
Le 16 octobre 2012, lorsque plus d’un millier de gendarmes sont venus expulser la ZAD, la vigueur de la résistance et la vague de solidarité que celle-ci a engendré a surpris tout le monde, et en premier lieu les décideurs qui avaient perdu l’habitude de se voir retourner ainsi la violence de leur pelleteuses. Après deux mois d’escalades dans les arbres et de recours juridiques, de barricades, chants et projectiles dans le bocage, de manifestations et d’actions visant des chantiers ou des sièges politiques dans le reste de la France, l’ « opération César » s’est définitivement enlisée.

La ZAD en mouvement
L’opposition aux expulsions a diffusé la conviction, cauchemardesque pour les aménageurs du territoire, qu’il est possible de se mettre en travers de leur chemin. S’ il reste à enterrer définitivement le projet d’aéroport, la brèche ouverte ici a laissé place à un terrain d’expérimentations sociales et agricoles bouillonnant, guidé par la solidarité et la volonté de mise en commun. Sur la zad s’élabore un mouvement soudé par les rencontres entre habitant-e-s de longue date et nouveaux-elles arrivant-e-s, entre paysan-ne-s en lutte et collectifs cherchant à vivre, cultiver et créer, en porte à faux avec les circuits marchands et les normes.
L’opération césar a eu pour effet d’engendrer pendant toute l’année passée un grand élan de réoccupation et de reconstruction. Il y a aujourd’hui une soixantaine de lieu de vie, fermes, maisons, cabanes et hameaux répartis sur la zone, ainsi qu’une vingtaine de projets agricoles et maraîchers. On y trouve aussi des espace collectifs pour faire de la radio, de la musique, des cantines et fêtes, fabriquer du pain et transformer des aliments, lire et jouer, coudre ou fabriquer une éolienne, réparer des vélos ou se soigner…

Le retour de César ?
Depuis des mois la plupart des tentatives de Vinci, maître d’œuvre du projet, et de la Préfecture pour venir faire des travaux préparatoires sur la ZAD ont été empêchées ou sabotées. Depuis quelques semaines les pro-aéroport multiplient pourtant les annonces dans les médias sur le démarrage prochain des chantiers et sur la nécessité de revenir nous évacuer.
La prochaine étape sur leur agenda serait de venir « déplacer » certaines espèces rares du bocage et de construire des mares et haies dans les environs selon des quotas de « compensation » fixés à partir de la quantification, en leurs termes, des « biens et services ecosystèmiques » du « capital naturel ». Au-delà de l’aéroport de NDDL il s’agit là de la mise en place de techniques d’ingénierie écologique, largement expérimentales et emblématiques du greenwashing moderne, qui pourraient servir de modèle et de légitimation sur la faisabilité d’autres projets de ce type. Pour des compagnies comme Vinci, il s’agit bien d’acheter un droit à polluer et à détruire, légitimé par des « naturalistes » mercenaires comme Biotope. La compensation incarne une logique gestionnaire qui entend pouvoir paramétrer et comptabiliser l’entièreté du vivant.
Nous entretenons un rapport tout autre aux bois, bocages et chemins, aux histoires qui les traversent et aux êtres vivants qui habitent notre quotidien. Ces liens sensibles et savoirs-faire, outils, armes et complices, ressources ou repaires ne se laisseront pas aplanir. Nous refusons absolument que nos vies soient casées et fractionnées à l’infini dans des équations savantes selon les principes économiques en vigueur.

La résistance est contagieuse
Aujourd’hui, Notre Dame des Landes est devenu un symbole des luttes contre l’aménagement du territoire capitaliste, qui croit pouvoir disposer à sa guise des espaces considérés comme « non-productifs » pour y implanter ses centrales énergétiques, ses centres commerciaux, ses lignes à haute tension ou ses méga-axes de circulation pour humains et consommables. Un symbole, et un cri de ralliement, comme ont pu l’être Plogoff ou le Larzac en leur temps. Un symbole, parce que partout opère cette logique de fric, de vitesse, de destruction des territoires et de contrôle – eux appellent ça « le développement ». De Notre dame des landes au TGV Lyon Turin en passant par le centre d’enfouissement de déchets nucléaires à Bure, les pouvoirs publics tentent de l’imposer à coup de pseudo-concertation et de marketing « vert ». Souvent ça passe, et ils parviennent à nous faire gober qu’il n’y a pas d’alternative. Parfois, la réaction des habitant-e-s les tient en échec.
Le 22 février à Nantes, c’est un renversement décisif qui se joue : la métropole nantaise veut tenter à nouveau d’annexer Notre Dame des Landes ? Eh bien ce sont toutes les oppositions à ce projet, et à tous les projets similaires, qui vont venir dire à la métropole qu’elles n’en veulent pas ! Nous manifesterons avec joie et détermination pour l’abandon du projet et pour l’avenir toujours à construire, sans aménageurs, sur la zad et ailleurs.
Puisqu’ils entendent « compenser » le bocage, nous en amènerons des fragments à Nantes et ferons résonner l’appel à entraver concrètement tout démarrage des travaux, que ce soit la destruction des espèces, ou les autres chantiers connexes au projet d’aéroport : le barreau routier mais aussi les élargissements de routes et dévoiement de réseaux (eau, électrique…).
Nous affirmerons à cette occasion que s’ils viennent de nouveau nous expulser nous résisterons, réoccuperons et reconstruirons avec les dizaines de milliers de personnes qui se sont déjà alliées aux habitant-e-s et paysan-ne-s de la zad.
Nous lançons d’ores et déjà une invitation à s’organiser pour bloquer la région et occuper les lieux de pouvoir dans toute la France en cas de nouvelle grande opération policière. Vinci, Auxiette, Ayrault and co : dégage ! Les ZADs vivront !

Des occupant-e-s de la zad,
groupes et personnes en lutte contre l’aéroport et son monde.

https://zad.nadir.org/
http://22fevrier2014.blogspot.fr/

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« Au travers de ce film La Transfu, nous avons essayé de rendre l’ambiance de travail dans laquelle s’est construite la cabane, et pour mettre des voix, des mots et des visages sur les acteurs de cette belle aventure… Ce que nous voulions transmettre c’est aussi l’enthousiasme et l’énorme énergie qui ont permis la réalisation de ce projet. C’est l’histoire d’un collectif (d’un groupe d’individus) qui apporte son soutien à la lutte contre le projet d’aéroport à Notre Dame des Landes, et qui, tout en recyclage et en récupération, en dehors des circuits marchands et dans une opposition claire et non négociable à ce projet d’aéroport, propose dans le même temps une alternative au monde capitaliste dans lequel ce projet s’inscrit… L’accent n’a volontairement pas été mis sur l’histoire de la ZAD -les groupes « automédias » la racontent eux-mêmes déjà très bien (à voir et à revoir : Quand les arbres s’agitent et Quand les arbres fulminent sur zad.nadir.org). À partager et diffuser sans modération… vous pouvez télécharger le livret/manuel de construction sur simple demande aux membres du collectif. »

Etat espagnol : face à la réforme de la loi sur l’avortement / Izquierda anticapitalista

L’Église et les secteurs les plus réactionnaires se dressent à nouveau contre celles d’entre nous qui exerçons notre liberté et pour nous criminaliser. Il ne s’agit pas de savoir quand commence la vie. Pour ce faire, la science a plus à nous dire que l’Église.
Ils ne défendent pas la vie. Ils ne se préoccupent pas des femmes qui meurent en pratiquant un avortement clandestin, ni des femmes qui ne peuvent se permettre de tomber enceinte parce qu’elles sont sans emploi. Ils ne se préoccupent pas du droit à l’éducation, à la santé, à un logement, à une vie digne pour ceux qui sont déjà au monde. Et ils se taisent face aux politiques d’austérité et de démantèlement des conquêtes sociales.
Car ce n’est pas la vie qui les intéresse : c’est le contrôle du corps des femmes, de leur capacité de reproduction. Il s’agit pour eux de remettre en question la capacité de décision des femmes sur leur propre corps et leur sexualité ; de réinstaurer les rôles traditionnels dans lesquels la femme doit être soumise ; d’imposer un modèle de sexualité lié à la reproduction et de réduire la sexualité au seul modèle hétérosexuel.

Nous ne voulons ni revenir en arrière ni continuer comme maintenant
Le PP nous menace avec une nouvelle loi – proposée par le Ministère de la Justice et non par celui de la Santé – qui éliminera les 14 semaines d’avortement libre et établira un système de pré-requis plus restrictif que la loi actuelle datant de 1985. Mais dans la situation actuelle, l’avortement n’est déjà que partiellement dépénalisé. Le PSOE avait fait quelques pas en avant mais il n’a pas osé s’opposer frontalement à l’Église, ni rompre avec la logique de privatisation.
- 98% des avortements sont réalisés en dehors du secteur de la santé publique, dans des cliniques privées et concertées. Certaines Communautés Autonomes n’en pratiquent pas, dans d’autres il faut payer mais avorter dans un autre centre de santé, dans une autre ville, en cachette, comme s’il s’agissait d’un crime.
- Dès que tu as prévenu ton médecin, tu as trois jours pour réfléchir, avec un document d’information dont le contenu est loin d’être impartial (avantages fiscaux, adoption…). On remet constamment en question le choix de la femme, comme si nous étions des hystériques et des impulsives, incapables de prendre toutes seules une décision.
- Il n’y a pas d’accès gratuits aux contraceptifs. Or, la prévention est fondamentale ; c’est un droit élémentaire.
- Il n’existe pas non plus d’éducation sexuelle et affective qui apporte des réponses à la réalité. L’unique information donnée concerne les maladies sexuellement transmissibles et les aspects biologiques de la reproduction. Or, la sexualité fait partie de notre identité et cela va bien plus loin que la reproduction.
- Beaucoup de médecin qui se déclarent publiquement « objecteurs de conscience » pratiquent des avortements en privé. La morale passe au second plan quand on peut faire de bonnes affaires, mais eux seuls en bénéficient. Pour les autres, on nous impose une moralité absurde qui punit ce qui ne cadre pas dans leurs définitions réductionnistes de la sexualité, de la famille, etc.
- Les coupes dans les aides éducatives, l’assistance sociale, aux personnes dépendantes, les licenciements, les expulsions de logement, etc. limitent nos droits dans tous les domaines. Des coupes et des mesures qui frappent bien plus les femmes parce qu’elles partent d’une situation déjà désavantageuse et parce qu’elles sont les principales bénéficiaires des services publics.

Nouvelle loi du PP, nouveau tour de vis
Le PP menace de convertir à nouveau en délit le choix des femmes sur leur maternité, en nous forçant à devenir mères, sauf si nous pouvons démontrer que nous avons été violées ou si nous courrons un risque grave. Cette loi peut condamner à la mort des femmes qui ne peuvent pas voyager jusqu’à Londres pour avorter. Elle place les mineures sous tutelle en les considérant comme capables de devenir mères, mais pas pour décider de ne pas l’être, alors qu’elles peuvent avoir ce choix lorsqu’il s’agit d’une autre opération chirurgicale.
Cette nouvelle attaque n’est pas isolée des autres mesures que nous subissons : les coupes, les licenciements et la précarité font partie de la même logique. Le capitalisme a besoin de contrôler nos corps pour survivre et sortir de cette crise, pour tirer profit de la situation de la femme sur le marché du travail, pour générer plus de précarité du travail en l’élargissant à toute la classe travailleuse, en chargeant sur le dos des femmes le travail domestique, l’éducation des enfants, les soins aux personnes malades et dépendantes. Pendant ce temps, on coupe dans les budgets publics et on précarise encore plus les conditions de vie des femmes et des autres catégories sociales.
La nouvelle loi est un nouveau tour de vis. Le droit de décider fait partie des droits et des conquêtes sociales et politiques qui entravent les profits du capital et c’est pour cela qu’ils veulent les démanteler. Nous qui luttons au quotidien pour défendre notre dignité, nous devons prendre conscience de ce qui est en jeu. C’est en descendant dans la rue que nous devons faire notre la lutte féministe pour le droit de décider.
Izquierda anticapitalista
Etat espagnol : face à la réforme de la loi sur l’avortement / décembre 2013
Texte intégral en français sur le site du NPA
Texte intégral original sur le site d’Izquierda anticapitalista

IA Panfleto Aborto 2013

Entretien avec Stéphane Nadaud à propos de la Révolution moléculaire de Félix Guattari / la Vie manifeste

Entretien avec Stéphane Nadaud
Réalisation Emmanuel Moreira – 56′

Félix Guattari
la Révolution moléculaire / 1977 / 1980 / 2012
Edition et préface de Stéphane Nadaud

Entretien avec Stéphane Nadaud à propos de la Révolution moléculaire de Félix Guattari / la Vie manifeste dans Anarchies desktop_22

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