Archive mensuelle de juin 2011

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Esto tampoco es zen (I, VI) / Insipideces

I.
no necesariamente que las plantas de los pies se tornen violáceas y el mudra se introduzca suavemente por el ombligo sin moverse de los dedos en hueco cubriéndose de sudor el pecho y plegándose la frente sobre los párpados y ambos sobre la nariz y la boca cual origami de rostro aletargado no necesariamente optará este placentero conglomerado por incluir como correlato suyo fiesta sorpresa goce inesperado furtivamente gestado entre las sábanas pulcras de la monotonía lingüística no necesariamente acontecerá entonces que quede claro la irrupción de una palabra igualmente húmeda plegada y agujereada de modo tal que uno pueda por ocio o por vicio manosearla hasta el sinsentido y repetirla hasta la tachadura confiado de que la magnífica exhibirá tarde o temprano sus pliegues y saldrá ilesa de la trama tejida ostentando su cuerpecito limpio de signos de lo vivido suponiendo en todo caso que la heroína exista conversaran mis vecinas otra eternidad de tres o diez o setecientos días ahora de lo contrario se preguntarán qué tanto pesan las palabras que no se dejan barrer che será posible como las hojas secas inquietud ésta tan ingenua como la de contradecir el mushotoku* con la esperanza intrépida de que el sudor devenga un único poro gigante a través del cual las ficciones pasen desligándome del agotador deporte perversamente cotidianeizado de nadar en ellas

Nadar por nadar no es lo mismo que nadar para no ahogarse.

* sin meta ni espíritu de provecho

VI.
y como los lunes eran de descanso sin tarea programada sin zazen sin horario a la tarde pedimos conocer la biblioteca y nunca podré recordar si los rostros reflejaron espanto o sorpresa ¡la biblioteca! el desfile de títulos que gritaban ¡no es esto! pero se nos adherían a los dedos sólo uno cada uno recortar el deseo hasta hacerlo maleable y sentarse a leerlo sobre las piedras entibiadas por el sol hasta que se tornara absurda la voluntad de malgastar así las manos cuando por ejemplo eran más necesarias para el circuito de riego que debía alimentar el cultivo o para la vida del fuego que debía conservarse si queríamos bañarnos con agua caliente o para la comida que si queríamos comer debía hacerse y despegarse de la piel la chatedad de las hojas mirá cuán minúsculo acaba siendo el tejido de estas cuerdas hoy que reconozco la demanda de ratificación ridícula a través de la letra aún habiendo degustado de a uno los bordes de lo afásico en los míos dibujados con los mismos labios a los que retorno la reconozco no significando sino la cobardía cruda y manifiesta de jugar a rellenar los huecos donde sólo cabe cuerpo con la densidad algodonosa de la trama de un texto del texto que sea donde uno se vea huela posea donde se responda por qué y por qué no en un mismo renglón colmado de vestiduras métricas la reconozco no significando sino –lastimosa transliteración- el mero no saber cómo traducir eso que balbuciente se desprende de que acá donde yo estoy y casualmente también vos de que acá donde nosotros ni siquiera nombre soy ni quiero serlo
Insipideces
Esto tampoco es zen I, VI / février – avril 2011
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Danse « Delhi » / Ivan Viripaev

“Il faut qu’il y ait un chaos en soi pour accoucher d’une étoile qui danse.”
Friedrich Nietzsche

Infirmière – Cette danse commençait par l’endormissement de la danseuse qu’elle nous montrait. Cette danse commence par le sommeil de la danseuse et la naissance chez elle pendant son sommeil des premiers mouvements de la danse. Tout son corps se met progressivement à obéir à ces mouvements. Mais en voyant cela, nous comprenons clairement, que cette danse est en train de naître hors de la volonté de la danseuse, cette danse est en train de naître de manière autonome à l’intérieur de son sommeil, elle émerge du sommeil, et la danseuse ne fait qu’obéir à cette danse. Ce n’est pas elle qui crée cette danse, c’est plutôt elle qui est cette danse même. Comment expliquer ça, je ne sais pas. Ce n’est peut-être que des suppositions de ma part. C’est simplement comme ça que je l’ai ressentie, c’est comme ça que l’ai comprise pendant que je la regardais. Parce que la danse n’explique rien, la danse se danse et c’est tout. Et ensuite, j’ai vu, qu’il y avait beaucoup de destins dans ces mouvements. Comment je l’ai compris ? grâce aux mouvements fluides de ses bras. Les lignes des bras telles les vagues de l’océan m’ont rappelé les destins de nous tous qui vivons sur cette planète. Tous nos destins étaient comme autant de vagues ou même de motifs. Oui. Voilà le mot juste. Tous nos destins sont comme des motifs. Mais quand on regarde plus attentivement, ce motif n’est qu’une seule ligne ininterrompue. Et toute notre douleur, notre souffrance, nos espoirs, nos joies et nos rêves, tout ça, sont des motifs magnifiques, créés par une seule ligne ininterrompue. C’est une seule ligne. Une seule douleur pour tous. Une seule ligne, et une seule beauté et un seul bonheur. Parce que, nous avons, une seule douleur pour tous. Une seule ligne, et une seule beauté et un seul bonheur. Parce que, nous avons un bonheur pour tous et un seul sommeil. Un seul sommeil pour tous. Quand nous dormons, nous sommes tous égaux. Nous sommes tous égaux dans notre sommeil. C’est par le sommeil que commençait et par le sommeil que se terminait sa danse. A nouveau, ces motifs sublimes de notre douleur et de notre joie, se transformaient en un fil de laine, celui avec lequel on tricote les chaussettes et les moufles, ce fil de laine, trouvait son commencement dans une grande pelote de laine. Cette pelote de laine se trouve être notre sommeil bienheureux. Nous plongions de nouveau dans les profondeurs de son sommeil. Dans un seul sommeil commun, à nous tous. Et voilà tout, en somme. Et toute la danse.
Ivan Viripaev
Danse « Delhi » / 2009
Traduction Gilles Morel et Tania Moguilevskaia
Second extrait : cliquer ICI
Lire également :
Danse « Delhi » au Théâtre de la Colline, mise en scène Galin Stoev

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Aude Antanse / Carine Bonnefoy / Alain Engeleare aux Rencontres des Arts
« La danseuse est oubli miraculeux de tout son savoir de danseuse, elle est cette intensité retenue qui manifeste l’indécidé du geste. » / Alain Badiou
Et Alain Badiou 1 et 2

Au moins toi, claire et heureuse fontaine / Maurice Scève

Au moins toi, claire et heureuse fontaine,
Et vous, ô eaux fraîches et argentines,
Quand celle en vous – de tout vice lointaine -
Se vient laver ses deux mains ivoirines,
Ses deux soleils, ses lèvres corallines,
De Dieu créées pour ce monde honorer,
Devriez garder pour plus vous décorer
L’image d’elle en vos liqueurs profondes.
Car plus souvent je viendrais adorer
Le saint miroir de vos sacrées ondes.

Maurice Scève
Délie, objet de plus haute vertu / 1544
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