Au moins toi, claire et heureuse fontaine,
Et vous, ô eaux fraîches et argentines,
Quand celle en vous – de tout vice lointaine -
Se vient laver ses deux mains ivoirines,
Ses deux soleils, ses lèvres corallines,
De Dieu créées pour ce monde honorer,
Devriez garder pour plus vous décorer
L’image d’elle en vos liqueurs profondes.
Car plus souvent je viendrais adorer
Le saint miroir de vos sacrées ondes.
- Accueil
- > Archives pour le Mercredi 1 juin 2011