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Archive mensuelle de décembre 2008

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Vingt-quatre heures de la vie d’une canaille / Abou-Moutahhar al-Azdî

Ô toi qui fais songer à la pénurie d’eau par les temps d’incendie,
Ô joug de la dette sur le front du nécessiteux,
Ô chemin offert à celui qui vient de se faire dépouiller par le voleur,
Ô naufrage de la barque par les mauvais vents de décembre,
Ô misère de celui qui n’est plus que dettes,
Ô réunion confinée dedans un bouge,
Ô carcan élu par les poux,
Ô gêne insistante du pauvre,
Ô repentance de l’infortuné livré à la griffe du lion,
Ô souffrance de la main gelée qui va puiser l’eau à la source,
Ô vesse de l’éléphant frappé d’indigestion,
Ô toit de la maison menacée de ruine et qui fuit,
Ô souffrance de celui qu’on a délaissé par un jour de fête,
Ô coup de pied de mule qui vous cogne en plein dans la rate,
Ô coup de babouche ajusté droit sur l’occiput,
Ô piqûre de frelon juste au coin de l’oeil,
Ô matin du jour qui scelle la séparation des amants,
Ô répudiation calamiteuse, – terreur des épouses de libre condition -,
Ô pénurie d’encre dans l’encrier du copiste,
Ô suffocation du pendu étreint par la corde,
Ô morsure de la vipère – attentat sans remède -,
Ô synthèse de la grossièreté,
Ô abrégé de l’horrible,
Ô hure de truie engrossée par le diable,
Ô tignasse qui sous la teinture cache ses tristes poils blancs,
Ô angoisse du conjoint voué à la séparation et au regret,
Je n’ai pas fini !
Ô breuvage purgatif,
Ô loyer douloureux à acquitter,
Ô mine cafarde du censeur,
Ô lever brutal du bien-aimé qui trouve prétexte à fuir dès l’aurore,
Ô retour du voyageur déçu d’avoir manqué le but de son voyage,
Ô lettre d’excuse circonstanciée reçue de celui qui manque à toutes ses promesses,
Ô médecin du petit jour, qui réconforte d’un fade bouillon l’homme condamné à fraterniser avec la maladie,
Ô épine enfoncée au point le plus sensible du pied et qu’aucune main experte ne parvient à déloger,
Ô promenade épuisante où l’on s’échine à suivre un marcheur enragé,
Ô essaim de mouches installé dans la jarre à vin,
Ô indécision du malheureux acculé à la ruine par le renchérissement des denrées – terreur de l’homme affublé d’une nombreuse famille !…
J’ai dit que je n’avais pas fini !…
Ô toi semblable au front buté du lion,
Ô toi face de clampin, étron d’éléphant, chair de mollusque !…
Ô toi échéance à acquitter comptant et d’avance,
Ô nuit passée dans un caravansérail dont le toit goutte !…
Ô saumure amère,
Ô mâcheur de charognes,
Ô accès de fièvre périodique,
Ô vieillard promis à tous les radotages,
Aucun être parmi ceux qui hantent les lieux d’aisances ne loge plus bas que toi – mais je m’interroge : si tu viens à mourir, qui te remplacera ?…
Qu’on me laisse continuer :
Ô toi, première nuit de l’exilé arraché à la personne aimée !
Ô toi, regard du préposé à la surveillance !
Ô toi, dernier mercredi du mois de Safar ! *
Ô toi, cauchemar qui vient visiter le dormeur au petit matin !
Ô toi, maison de ruine qui fait honte aux opulentes demeures élevées par les habitants de l’Irâq !
Ô toi, impôt foncier réclamé à celui qui ne peut payer !
Ô toi, voyage imposé au valétudinaire !
Ô toi, plus loqueteux que le manteau persan d’Ibn-Harb ! **
Ô toi, plus actif encore à l’oeuvre de déshonneur que les coups de vent lâchés par Wahb ! ***
Ô toi plus haïssable que le gobelet d’infusion de pariétaire dans la main du malade; plus hostile que le regard jeté au créancier par l’indigent !
Ô toi plus vil que le tisseur de laine grossière, que le tanneur de peaux, que le montreur de singe, que l’ânier de la caravane !
Ô toi plus odieux encore que le pique-assiette qui cherche noise aux invités, réclame une chanson sans se soucier du voeu des autres, discute l’ordre des plats en invoquant les nécessités de la saison, assaille ses voisins ou se colle inopportunément à eux !…
Ô toi, plus énervant qu’un voile démesuré sur le visage de la femme libre, plus renfrogné que le portier préposé à sa garde, plus brutal que le chambellan qui vous éconduit, plus versatile que le caractère de de l’imbécile, plus irritant que celui qui, à l’heure de se tirer d’un mauvais pas, hésite et recule !…
Ô toi, plus pitoyable que le visage du vendeur qui n’arrive pas à écouler ses marchandises au marché, plus chagrin que le coeur de l’envieux, plus affligeant que la voix du chanteur qui s’ennuie en poussant son couplet !…
Chez toi la malchance se sent à l’abri : tu lui tends la paume de ta main, tandis que la main d’autrui brûle de te fesser la joue !
Parvenu au-dessus de chez toi, le nuage se renfrogne et refuse de répandre sa pluie.
Evite, s’il te plaît, de fouler le sol alentour : l’herbe hésite à repousser là où tu as posé le pied.
Détourne-toi même du désert : fauves et lézards entrent en agonie après ton passage.
Je te décommande jusqu’au Paradis : ses élus à ta vue risqueraient d’y perdre leur éternelle jeunesse.
Tu es le déficit à demeure : celui qui imprudemment t’accueille est pour jamais interdit de bénéfice.
Ta seule abondance est celle de la tinette : on y a si bien chié que la merde un jour ou l’autre finit par l’engorger, et nous remonte jusque sous le nez.
Ton insistance est celle de la pluie qui pisse du toit au long de la nuit, et tache les tissus de soie d’auréoles indélébiles.
Tu es l’étroitesse et le resserrement ; tu es aussi le sac informe où l’on fourre tout ce que l’on peut fourrer.
J’ai entendu quelqu’un t’affubler du nom d’homme, et c’est tout le genre humain qui s’en est senti insulté.
Ô le bel édifice humain !
Un néant sur lequel tombe en pluie le foutre des amants qui s’enfilent !
Une goutte du mien te devrait suffire : si tu n’es pas assez vaste pour l’avaler, elle le sera bien assez pour te contenir et te servir même de jardin d’agrément !
Ô fils de la vicieuse, fils de la péteuse, ô fils de la chienne – toi dont la mère gagne sa vie en cuisinant sa propre colique afin de la revendre en pastilles au prix du gland de chêne !… Que Dieu noircisse ton visage, toi le fils de plusieurs hommes à la fois, le fils de toute une assemblée de fouteurs assis en rond, toi l’aimable rejeton d’une femelle lubrique, d’une chienne en chaleur, d’une tête à claques connue de par le monde pour se farder de crotte, d’une experte en l’art de vous soutirer toujours un supplément, d’une coriace agile à la course, sans cesse aux trousses de ceux qu’elle a repérés comme fouteurs potentiels, sans cesse à l’affût de la bourse à vider, sans cesse à brailler, à pépier, à faire miroiter aux yeux des sots ses miroirs de pacotille !… Que Dieu transforme en briquet l’anneau plissé de mon cul, et que ta barbe lui serve de mèche ! Mais le ciel déjà comble mes voeux : à l’heure où je te parle, un montreur de singe pustuleux, arrivé depuis peu à Baghdâd, est en train de lutiner ta femme sous les murs du palais d’al-Khould, le Palais du Paradis ; oui, il vient de quitter son manteau persan, et le voilà qui met à la place, sur ses épaules, les deux jambes haut dressées de ta tendre épouse, cependant que son instrument la fourre jusqu’au milieu du ventre !… Allons, ô fils de la noiraude, de l’ivrognesse, la seule bouche qu’ait jamais eue ta mère pour exprimer son tempérament, et que l’on prétend si bien distinguée – lèvres goulues, gosier avale-tout -, mérite sans doute d’être exposée, accrochée par les poils qui font touffe alentour, aux murs de l’oratoire de Médine, sur la tribune réservée aux grands personnages ! Par la vie de son anneau plissé couleur de bruyère, par la toison de sa partie chaude – tapis de prière souillé par de nombreuses bottines -, par son clitoris aussi dodu qu’une saucisse, par toute la végétation bariolée qui sert d’ornement à son cul, – poils noirs et poils blancs confondus -, je m’en vais arracher sur l’heure, brin à brin, la barbe qui fleurit entre tes deux fesses ! Ô fils de la branleuse à l’ample clitoris, apprends donc que ta mère, debout de grand matin, a déjà offert à tous le bas de son dos : un fier instrument dans son cul batifole, barattant le produit de sa défécation, tandis que des grelots accompagnent la danse…
Abou-Moutahhar al-Azdî
24 heures de la vie d’une canaille / Baghdâd, Irâq, entre X° et XI° siècle
* Deuxième mois lunaire du calendrier arabe – le mercredi passe, dans ce cas particulier, pour un jour néfaste.
** Ibn-Harb al-Mouhallabî (X° siècle) : membre d’une famille de vizirs célèbre pour ses farces. Il avait offert un jour à un poète dont il voulait se moquer un manteau d’apparat tout rapiécé.
*** La tradition rapporte que le dénommé Wahb, convoqué comme témoin par un juge, laissa échapper un vent… ce qui valut une lourde condamnation à l’inculpé.
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Le monde est devenu inflammable, Athènes est la première étincelle / Mike Davis

Je pense que nos sociétés sont sursaturées de colère, une colère non-reconnue qui peut d’un seul coup se cristalliser autour d’un incident de bavure policière ou de répression étatique. Alors même qu’elle a abondamment semé les germes de la révolte, la société bourgeoise y reconnaît rarement ses propres fruits.
En 1992 à Los Angeles, tous les jeunes dans la rue (mais aussi tous les flics sur le terrain), savaient que l’apocalypse se préparait. Les lignes de faille grandissantes qui se creusaient entre la jeunesse urbaine et la municipalité auraient du sauter aux yeux de n’importe quel observateur, même le plus naïf : des arrestations de masse chaque semaine, un nombre effarant de gamins sans armes abattus par la police, la stigmatisation indifférenciée de la jeunesse de couleur comme un ramassis de « gangsters », une justice apparaissant de façon de plus en plus éhontée comme un système à double vitesse… Et pourtant, lorsque l’éruption se produisit suite au verdict qui exonérait la police d’avoir presque battu à mort Rodney King, les élites politiques et médiatiques réagirent comme si je ne sais quelle obscure force imprévisible avait surgi des entrailles de la terre. Les médias (depuis le point de vue surplombant de leurs hélicoptères) s’efforcèrent alors de modeler la perception que le monde aurait de l’émeute à grand renfort de simplifications réductrices et de stéréotypes convenus : c’étaient des « gangs noirs » qui incendiaient et pillaient dans les rues de la ville. En réalité, le verdict du procès Rodney King était devenu un noyau autour duquel une série de récriminations très diverses avaient fait coalescence. Parmi les milliers de personnes arrêtées, il s’avéra que très peu étaient membres d’un gang, et que même un tiers seulement d’entre-elles étaient afro-américaines. La majorité était des immigrants pauvres ou leurs enfants, arrêtés pour avoir dévalisé des commerces de proximité pour y prendre des paquets de couches, des chaussures, ou des postes de télévision. L’économie de Los Angeles connaissait à l’époque (et aujourd’hui encore) une crise très profonde et les quartiers latino pauvres de l’ouest et du sud Downtown étaient durement touchés. Mais la presse ne s’était jamais fait l’écho de la misère de leurs existences et la dimension « émeute de la faim » de l’insurrection fut par conséquent très largement ignorée.
De façon similaire en Grèce aujourd’hui, une atrocité policière « normale » finit par déclencher une éruption que l’on cherche à décrire de façon stéréotypée comme une colère inexplicable et à mettre sur le dos de ténébreux anarchistes. En fait, depuis longtemps, c’est bien une « guerre civile de faible intensité » qui semble avoir caractérisé les relations entre la police et les diverses strates de la jeunesse.

Je n’ai aucune compétence particulière pour commenter la spécificité de la situation grecque, mais j’ai l’impression qu’elle présente d’importants contrastes avec les événements de 2005 en France. Si la ségrégation spatiale de la jeunesse pauvre et immigrée semble moins extrême qu’en région parisienne, les perspectives d’emploi pour les enfants de la petite bourgeoisie sont bien pires : le croisement de ces deux facteurs met dans les rues d’Athènes une coalition plus diverse d’étudiants et de jeunes adultes sans emploi. Par ailleurs, ils héritent d’une tradition continue de protestation et d’une culture de résistance unique en Europe.

Que veut la jeunesse grecque ? Il est sûr qu’elle perçoit avec une clarté très crue la façon dont la récession mondiale se surimpose aux traditionnelles réformes du système éducatif et du marché de l’emploi. Pourquoi, dans un tel contexte, placeraient-ils la moindre foi en un énième retour du PASOK et de son cortège de promesses non-tenues ?
Ce à quoi l’on assiste est une espèce originale de révolte, préfigurée par les émeutes de Los Angeles, Londres et Paris, mais qui se déploie à partir d’une compréhension plus profonde du fait que l’avenir a été de toute façon pillé d’avance. Et en effet, on peut se le demander : quelle génération dans l’histoire moderne (mis à part les fils de l’Europe de 1914) a-t-elle été à ce point entièrement trahie par ses patriarches ?
Cette question me tourmente parce que j’ai quatre enfants et que même le plus jeune d’entre eux comprend que leur avenir sera radicalement différent de mon passé. Ma génération, celle du « baby-boom » lègue à ses enfants une économie mondiale en ruines, des inégalités sociales extrêmes, qui atteignent des niveaux stupéfiants, des guerres brutales sur les marges impériales et un climat planétaire devenu incontrôlable.

Athènes est largement vue comme la réponse à la question : « Y-a-t-il une vie après Seattle ? »
Souvenez-vous des manifestations contre l’OMC et de la « bataille de Seattle » en 1999 qui ouvrirent une nouvelle ère de protestation non-violente et d’activisme local. La popularité des forums sociaux mondiaux, les millions de manifestants contre l’invasion de l’Irak par Bush et le large soutien aux accords de Kyoto – tout cela véhiculait l’immense espoir qu’un « alter-monde » soit déjà en train de naître. Dans le même temps, la guerre n’a pas pris fin, les émissions de gaz à effet de serre ont monté en flèche et le mouvement des forums sociaux a dépéri. C’est tout un cycle de protestations qui est arrivé à son terme le jour où la chaudière du capitalisme mondialisé a explosé à Wall Street, laissant dans son sillage à la fois des problèmes plus radicaux et de nouvelles opportunités pour la radicalité.
La révolte d’Athènes répond à une soif de colère : elle met fin à la récente sécheresse en la matière. Il est vrai que ceux qui l’animent semblent n’avoir qu’une faible tolérance pour les slogans d’espoir et les solutions optimistes. Ils se distinguent ainsi des revendications utopiques de 1968 ou de l’esprit rêveur et volontaire de 1999. C’est bien-sûr cette absence de demande de réformes (et ainsi l’absence de toute prise permettant la gestion de la protestation) qui est l’élément le plus scandaleux – et pas les cocktails Molotov ou les vitrines brisées. Cela rappelle moins les mouvements étudiants des années 1960 que les révoltes intransigeantes de l’anarchisme des bas-fonds dans le Montmartre des années 1890 ou du « Barrio Chino » à Barcelone au début des années 1930.
Certains activistes américains y voient un simple renouvellement du style de protestation hérité de Seattle, qu’il faudrait dorénavant et provisoirement agrémenter d’une pincée de passion toute méditerranéenne. Cela rentre bien dans leur paradigme du « changement – Obama » qui consiste à comprendre le présent comme un remake des mouvements de réforme politique des années 1930 et 1960.
Mais d’autres jeunes gens que je connais rejettent complètement cette interprétation. Ils se pensent eux-mêmes (à l’instar des anarchistes « fin de siècle ») comme étant une « génération perdue » et voient dans les rues d’Athènes un bon système de mesure pour leur propre rage.
Il y a bien sûr le danger d’exagérer l’importance d’une éruption qui se déroule dans un contexte national donné, spécifique, mais le monde est devenu inflammable et Athènes est la première étincelle.
Mike Davis
Entretien accordé à un journal grec
Traduit par GC pour la revue Contretemps / décembre 2008

http://www.dailymotion.com/video/x7reyv

Intermittents : Assedic spectacle, danger ! / Journée nationale d’actions mardi 23 décembre

Les annexes 8 et 10, qui indemnisent les artistes-interprètes et les techniciens du spectacle vivant et de l’audiovisuel, expirent normalement le 31 décembre 2008. Les négociations de la convention UNEDIC, dont dépendent ces annexes, sont entamées depuis plusieurs semaines. Mais jusqu’ici, à quelques jours de la fin de validité de notre dispositif, celui-ci n’a pas été évoqué ! Sera-t-il traité dans les dernières minutes d’une négociation marathon par une nuit froide de décembre ?

En ce qui concerne le régime général, le MEDEF veut toujours imposer une « filière unique », c’est à dire un système qui ferait dépendre la durée d’indemnisation des chômeurs de leur durée de cotisation, et sévèrement plafonnée. En même temps, le MEDEF souhaite baisser le niveau des cotisations patronales, dans un contexte de chômage croissant et de pouvoir d’achat en chute libre !

Appliqué mécaniquement au régime spectacle, on peut imaginer les dégâts supplémentaires provoqués, après l’hécatombe en cours suite aux accords de 2003 et de 2006. 507 heures de travail donnerait un maximum de 3 mois d’indemnisation ! D’ores et déjà, les services de l’UNEDIC estiment que quelque 22 000 professionnels du spectacle pourraient sortir de toute indemnisation via le sas des Allocations de Fin de Droits (entre 2 et 6 mois d’allocations à 30 euros selon ancienneté), qui, selon le dispositif actuellement en vigueur, devrait remplacer l’Allocation Transitoire en janvier.

Dans le même temps, l’accord sur la refonte de la formation professionnelle continue actuellement en négociation prévoit de ponctionner les organismes de formation comme l’AFDAS pour financer le « suivi de chômeurs », dans le cadre de la fusion de l’Assedic et de l’ANPE dans des « pôles d’emploi ». L’argent destiné à aider les professionnels à s’adapter à un monde en mouvement serait détourné pour durcir le contrôle des chômeurs, dont les professionnels du spectacle !

Voilà pourquoi le Syndicat français des artistes-interprètes (SFA-CGT), avec sa Fédération du Spectacle, appelle à une journée nationale d’actions le MARDI 23 DECEMBRE.

A Paris, un rassemblement aura lieu à 14h30 devant le siège du MEDEF, 55 av Bosquet (M° Ecole Militaire).

Auparavant, une ASSEMBLEE GENERALE OUVERTE A TOUS est convoquée le LUNDI 22 DECEMBRE à 19h au THEATRE DU ROND POINT, 2 bis, av Franklin Roosevelt (M° Franklin Roosevelt).

Contacts : SFA-CGT / FNSAC-CGT / CIP-IDF
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